- Écrit par : marc hubaut
Je vous invite à consulter ce
Petit Calcul avec les chiffres de l'INSEE
Alors qu'on surfinance la méthanisation par des subventions à la construction
et par le pris de rachat du GAZ !
Alors que ce procédé a un TRE très faible, dégrade les sols par le digestat
qui est un simple fertilisant trop azoté donc supprime un apport de Carbone
et est un danger pour les nappes phréatiques et les cours d'eau.
Enfin la méthanisation consomme de la SAU au détriment de l'alimentation humaine et animale
et participe au réfauffement climatique par le CO2 (transport intrants etc...) et surtout les fuites de méthane.
lien sur quelques vidéos sur la méthanisation
Calcul selon les chiffres INSEE
% par Classe , surface moyenne 94m2, habitat = 86% des logements
En supprimant les passoires thermiques, rien qu'en amenant les logements en Classe C on économise 284 TWH
En tenant compte du % d'utilisation du Gaz pour le chauffage (46%) on OBTIENT 130 TWh
alors que la production par méthanisation prévue en 2035 n'est que de 80 TWh sur un total de 120
Non seulement on réduit les besoins en GAZ mais par la même occasion
on réduit drastiquement le dégagement de CO2 de cet habitat,
on rend du pouvoir d'achat aux habitants, ce qui mécaniquement entraine une augmentation de la consommation
donc une amélioration de l'économie.
Le rapport Perspectives Gaz 2024
- Écrit par : marc hubaut
La fameuse IA utilise les données recueillies pour en faire une synthèse.
En dehors de la gabegie énergétique et des dégâts environnementaux associés, elle pose un problème sur la fiabilité du résultat.
Ceux qui ont connu l’informatique à se débuts connaissent bien le proverbe cité à l’époque
Shit in Shit Out
Autrement dit Merde en entrée = M... en sortie
(toute ressemblance avec la méthanisation est une pure coïncidence)
Aucune référence , aucune information scientifique : que des informations issues de publicités mensongères
qui inondent les médias alors que les études scientifiques existent depuis plus de 10 ans.
l'article généré par IA en suivant ce lien
- Écrit par : marc hubaut
Loin des certitudes affichées des "apprentis gaziers", pensant plus à leur portefeuille qu'à la pérénnité de la planète, le CNVMch et le CSNMr dénoncent régulièrement les dangers de la méthanisation. Notre constat est clair :
Le poison sort du méthaniseur
Risques chimiques
Invisibles mais souvent odorantes, les effluves générées présentent, selon l'INRS* des risques pour les populations environnantes. Les produits de fermentation (ammoniac, sulfure d'hydrogène, dioxyde de carbone) mettent en danger toutes formes de vie.
L'ammoniac entraîne des risques d'irritation des yeux, des problèmes respiratoires voire des vomissements.
Le sulfure d'hydrogène, à faible dose, sent l'œuf pourri. Il est d'autant plus mortel qu'à partir de 100 ppm il devient inodore.
Le dioxyde de carbone, présent en fort pourcentage, appauvrit l'air en l'oxygène et engendre des risques d'asphyxie.
Les digestats
Le digesteur est, par principe, un bain de bactéries baignant à 40°. Cette température est insuffisante pour éradiquer certains éléments pathogènes.
De fait les digestats présentent une réelle menace de pollution des sols, s'infiltrent vers les nappes phréatiques et les cours d'eau et émettent des gaz à effet de serre.
Ils augmentent les risques de présence de bactéries résistantes dans l'eau que nous consommons.
Selon Daniel Chateigner, la création de protoxyde d'azote 300 fois plus puissant que le CO2, est l'un des dangers majeurs lié à l'épandage de digestat qui est très volatil.
L'ammoniac se disperse facilement dans l'air, il s'oxyde et développe du protoxyde d'azote plus connu sous le nom de gaz hilarant. A cela s'ajoute le développement de particules fines et l'apparition de l'oxyde d'azote, un polluant pris en compte dans les mesures actuelles de la pollution de l'air.
- Écrit par : marc hubaut
Ce samedi 7 septembre 2024, les membres de la Confédération paysanne sarthoise sont allés à la rencontre des habitants de Montbizot à 16 heures devant la mairie afin de défendre leur point de vue sur la méthanisation dont il estime que c’est « un piège pour les paysans et un mirage énergétique pour les territoires ».
Raison pour laquelle la Confédération paysanne demande un moratoire sur les projets de méthanisation, alors que celui de Montbizot a été inauguré ce vendredi.
Pour la Confédération paysanne, « les avantages de la méthanisation sont loin d’être avérés, mais les dérives sont déjà bien présentes : détournement de l’usage alimentaire des terres, accaparement des subventions publiques, renchérissement du foncier et spéculation foncière, pollutions, investissements importants sur les fermes qui risquent de figer les systèmes, concurrence entre cultures alimentaires et énergétiques, gestion des digestats avec risques accidentels sanitaires et environnementaux, notamment au cours des phases d’exploitation et de maintenance, épuisement de la matière organique des sols », etc.
« Trop de végétaux qui ne sont pas des déchets »
Pour la Confédération paysanne, « il n’est pas évident que les bilans énergétique et carboné de cette unité soient positifs », et le syndicat note que « trop de végétaux qui ne sont pas des déchets alimentent les méthaniseurs, au détriment de la souveraineté alimentaire et de la solidarité entre paysans ».
La Confédération paysanne ne s’oppose pas « aux agriculteurs porteurs de ces projets mais dénonce un système qui les exploite ».
Selon elle, la méthanisation « doit participer prioritairement à un objectif d’autonomie énergétique de la ferme et doit s’inscrire dans une démarche globale d’économies d’énergie ».
En outre, « les fonds publics destinés à soutenir l’agriculture ne doivent pas être utilisés pour subventionner des installations de méthanisation ».